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Automobile : la ruade de l’industrie espagnole contre les belles paroles de Madrid

Crise dans l’automobile espagnole : une réaction frémissante à la lenteur des promesses gouvernementales

Le cri d’alarme de l’industrie automobile

Face à ce qui est perçu comme une stagnation gouvernementale, les principaux acteurs de l’industrie automobile espagnole montent au créneau. La démission fracassante de Wayne Griffiths de l’ANFAC souligne une frustration croissante face à l’absence d’actions concrètes en faveur de l’électrification du secteur.

Initialement prometteuse, la collaboration entre le gouvernement et l’industrie semble maintenant marquée par des promesses non tenues, exacerbant les tensions et mettant en péril les avancées vers une mobilité durable.

Des promesses non tenues et leurs conséquences

L’engagement pris par le gouvernement de soutenir l’industrie dans la transition écologique s’est heurté à un mur de réalités administratives et politiques. Les mesures d’accompagnement et les aides financières, bien que planifiées, n’ont pas été implantées avec l’efficacité escomptée.

Cette inertie a des répercussions directes sur le marché. La part de véhicules électriques et hybrides reste bien en deçà des objectifs, avec seulement 12 % de parts de marché contre les 25 % attendus. Un retard qui sème le doute chez les consommateurs et les investisseurs.

La comparaison avec le Portugal accentue la déception

Le Portugal, avec des mesures plus rapides et unifiées concernant les points de recharge, montre un tout autre visage. Ce pays a triplé la part des véhicules électriques et hybrides comparativement à l’Espagne, mettant en lumière les lacunes de la stratégie espagnole.

En Espagne, la fragmentation du marché et le manque de coordination entre les divers niveaux de gouvernement gênent considérablement le déploiement efficace des infrastructures nécessaires à une mobilité électrique fiable.

  • Retards dans le déploiement des points de recharge
  • Manque de clarté dans les incitations fiscales
  • Inquiétudes concernant la continuité des subventions

Cette situation critique incite à un appel urgent à une collaboration renforcée entre le secteur public et les entreprises privées. L’objectif ? Faire de l’Espagne un leader de la mobilité électrique en Europe, une vision actuellement entravée par un manque de dynamisme politique.

Les décideurs doivent saisir l’urgence de la situation pour revitaliser l’industrie et proposer des solutions concrètes et immédiates. Les yeux des professionnels et du grand public sont tournés vers eux, dans l’attente de changements significatifs.

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