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Boucherie : Novoviande, un réseau francilien s’adapte pour contrer la baisse de la consommation de viande

Un contexte changeant pour les boucheries

Face à une société qui se montre de plus en plus réticente à l’idée de consommer de la viande, Novoviande, premier réseau de boucheries en Île-de-France, cherche activement des solutions pour maintenir son activité. La baisse constante de 3 à 4 % dans la demande de viandes traditionnelles telles que le bœuf, l’agneau et le veau ces dix dernières années marque un tournant essentiel pour cette entreprise établie depuis 1974.

Le siège de Novoviande situé à Brunoy alimente diverses enseignes telles que Grand Frais, couvrant un total de 39 magasins à travers l’Île-de-France. Cette étendue géographique témoigne de la solidité de l’entreprise malgré les défis actuels.

Réinvention face à des défis environnementaux et sanitaires

L’argument de la santé et de l’impact environnemental joue un rôle considérable dans la baisse de la consommation de viande. Des critiques fréquentes pointent du doigt les effets néfastes de l’élevage sur l’environnement et les risques potentiels pour la santé humaine. C’est un combat quotidien pour Novoviande de contrer ces idées tout en s’adaptant aux nouvelles attentes des consommateurs.

En réponse, l’entreprise a augmenté son offre de volaille, dont la demande a grimpé de 3 %, ainsi que celle des plats cuisinés, en hausse de 25 %. Ces chiffres montrent une adaptation claire aux tendances de marché et aux préférences changeantes des consommateurs.

Le futur de la consommation de viande

Comment Novoviande et d’autres acteurs du secteur vont-ils évoluer dans un marché où la demande pour certaines viandes traditionnelles diminue ? Le défi n’est pas seulement de maintenir des chiffres de vente mais aussi de répondre à une conscience collective qui évolue vers des choix plus éthiques et durables.

Cette transition inclut la diversification des produits, l’intégration de pratiques d’élevage plus respectueuses et possiblement, l’exploration de substituts de viande. Novoviande semble prête à explorer toutes ces avenues pour assurer sa survie et sa prospérité dans ce nouveau paysage alimentaire.

Voici quelques points essentiels pour comprendre la situation de Novoviande :

  • Diminution de la demande de viandes rouges traditionnelles.
  • Augmentation de la vente de volaille et de plats cuisinés.
  • Adaptation nécessaire face aux préoccupations environnementales et sanitaires.

Le parcours de Novoviande illustre bien les défis et les adaptations nécessaires pour les entreprises du secteur de la boucherie traditionnelle en Île-de-France. A l’heure où les habitudes de consommation se transforment, ces efforts de réinvention pourraient bien déterminer qui, dans le futur, pourra continuer à prospérer dans ce domaine en mutation.

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