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Impact et espoir : la fermeture d’une usine de conserverie à Quimper pourrait-elle signifier un nouveau départ pour la région ?

Un avenir incertain pour les salariés de Saupiquet

La nouvelle de la fermeture de la dernière conserverie de poisson de Saupiquet à Quimper a créé une onde de choc parmi les 155 employés concernés. L’usine, en activité depuis 1968, était un pilier de l’emploi local, spécialisé dans la production de maquereaux et de sardines. L’annonce soudaine a laissé le personnel abasourdi et inquiet pour leur avenir.

Face à cette situation précaire, une cellule d’aide psychologique a été mise en place. Un numéro vert est désormais disponible pour soutenir psychologiquement les salariés touchés par cette décision abrupte. Cet accompagnement souligne la gravité de l’impact humain derrière les chiffres de restructuration industrielle.

Les raisons économiques derrière la fermeture

Bolton Food, le propriétaire italien de Saupiquet, justifie cette fermeture par une nécessité de regagner en compétitivité face à une surcapacité de production notable. La conserverie de Quimper présentait un des taux d’utilisation les plus faibles du groupe, contribuant ainsi à la décision de concentrer l’activité sur d’autres sites plus rentables. Cette décision fait suite à une chute de 25% des ventes sur le marché français en quatre ans.

En outre, l’augmentation des coûts de production et des prix des matières premières a été citée comme un facteur aggravant. Ces éléments économiques montrent un tableau plus large de défis auxquels le secteur de la conserve doit faire face, influencés par des variations globales qui dépassent le cadre local.

Des perspectives de reprise et d’innovation

Malgré la fermeture, il existe un espoir de renouveau. Bolton Food a exprimé son intention de collaborer étroitement avec les autorités locales pour trouver un potentiel repreneur pour le site. Cette démarche pourrait sauver des emplois et même en créer de nouveaux, redonnant ainsi espoir à la communauté locale.

Par ailleurs, le groupe ne cesse d’innover pour répondre aux changements de consommation, notamment avec le lancement de produits frais sous la marque phare « Rio Mare ». Ces innovations pourraient redéfinir la présence de l’entreprise sur le marché et potentiellement compenser les pertes dues à la fermeture de l’usine.

  • Impact humain : soutien psychologique pour les employés
  • Raisons économiques : surcapacité et coûts élevés
  • Opportunités futures : recherche de repreneurs et innovations produit

Cette fermeture n’est pas seulement la fin d’une ère pour Saupiquet à Quimper, mais aussi un point de réflexion sur l’adaptation nécessaire face aux fluctuations économiques mondiales et aux évolutions des habitudes de consommation. La capacité de la région à se réinventer dans les mois à venir sera cruciale pour tous ceux qui sont aujourd’hui dans l’incertitude.

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