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La transformation du leadership dans les PME : ces dirigeants qui choisissent de ne plus régner seuls

Une nouvelle ère de gouvernance dans les PME

Dans le paysage entrepreneurial actuel, un changement significatif s’opère, notamment chez les petites et moyennes entreprises (PME). Au lieu de maintenir une structure de direction autocratique, des dirigeants comme Julien Chantry optent pour une approche plus collaborative. Ce trentenaire, à la tête de Stella, une entreprise de jeux basée à Tourcoing, a récemment remodelé sa structure de gouvernance en intégrant un comité stratégique.

Ce comité, composé de deux administrateurs indépendants, a été conçu pour apporter une diversité d’opinions et d’expertises, facilitant ainsi des décisions plus équilibrées et stratégiques. Chantry reconnaît l’importance de ce partage de pouvoir, surtout dans un contexte où les défis sont aussi nombreux qu’inattendus. Son objectif ? Propulser l’entreprise familiale sur la scène internationale.

Les bénéfices d’une gouvernance partagée

Le partage du pouvoir au sein d’une PME n’est pas seulement une question de gestion des risques, mais aussi une stratégie de croissance durable. Pour Chantry et d’autres dirigeants qui empruntent cette voie, l’ouverture de la gouvernance à des administrateurs externes apporte une nouvelle perspective qui peut s’avérer cruciale pour l’innovation et l’expansion. Cela permet également de pallier les lacunes en compétences spécifiques que le dirigeant peut ne pas posséder.

En outre, cette démarche peut également renforcer la crédibilité de l’entreprise auprès des investisseurs et des partenaires commerciaux, qui voient souvent la diversité de gouvernance comme un indicateur de maturité et de sérieux de l’entreprise. Chantry convoque son comité stratégique chaque trimestre, assurant un suivi régulier et réactif des stratégies mises en place.

Quels changements pour les employés et l’entreprise?

La transition vers une gouvernance partagée impacte aussi la culture interne de l’entreprise. Les employés, en voyant leur dirigeant solliciter des avis extérieurs et valoriser la collégialité dans les décisions, peuvent se sentir plus valorisés et impliqués. Cela peut conduire à une amélioration de l’engagement et de la motivation au sein des équipes, éléments clés dans la performance globale de l’entreprise.

L’impact ne se limite pas au personnel. L’approche collaborative en gouvernance peut aussi aboutir à une meilleure gestion des conflits internes, une planification plus efficace et une adaptabilité accrue face aux changements du marché. Chantry et son équipe sont désormais mieux équipés pour naviguer dans le complexe environnement des affaires internationales.

  • Partage de pouvoir : une réponse aux défis contemporains.
  • Des décisions équilibrées grâce à la diversité d’opinions.
  • Un impact positif sur la motivation des employés.
  • Une meilleure préparation pour l’internationalisation.

En conclusion, la décision de partager le pouvoir au sein des PME, comme l’a fait Julien Chantry avec Stella, pourrait bien être la clé de la survie et du succès dans un monde économique de plus en plus concurrentiel et globalisé. Cette tendance, encore naissante, pourrait redéfinir les pratiques de leadership dans les années à venir, offrant une nouvelle voie vers la réussite pour les entreprises de toutes tailles.

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