Politique

Législatives 2024 : le Rassemblement National propose une réforme radicale du baccalauréat pour une éducation plus équitable

Une nouvelle vision pour le baccalauréat

Le Rassemblement National (RN) a récemment mis en avant une proposition audacieuse visant à transformer radicalement le baccalauréat, un diplôme jugé par beaucoup comme dévalorisé et inefficace dans sa forme actuelle. Roger Chudeau, député et porte-parole du parti sur les questions éducatives, a souligné l’importance de redonner au baccalauréat son rôle de véritable tremplin vers l’enseignement supérieur.

La réforme suggérée se concentre sur l’abolition de Parcoursup, jugée trop stressante et peu représentative des réelles capacités des étudiants. Chudeau argumente que le système actuel place une pression excessive sur les élèves, les poussant à privilégier la course aux notes au détriment d’une réelle acquisition de connaissances.

Modifications structurelles et calendaires proposées

La proposition du RN inclut un décalage significatif dans le calendrier des examens et des affectations post-bac. L’idée est de permettre aux notes du baccalauréat de jouer un rôle central dans l’orientation des étudiants, remettant ainsi en cause le poids du contrôle continu qui, selon le parti, transforme le bac en un “examen local” plutôt qu’en un jalon national.

Le grand oral, souvent critiqué pour son manque de sérieux, serait remplacé par un oral plus rigoureux axé sur les spécialités étudiées. Chudeau propose un ajustement des coefficients des matières en fonction des orientations futures des étudiants, une mesure qui viserait à personnaliser davantage le parcours éducatif.

Impact sur les institutions et les étudiants

Cette réforme radicale du baccalauréat soulève des inquiétudes parmi les responsables de l’enseignement supérieur, notamment en ce qui concerne le déplacement de la rentrée universitaire à novembre. Toutefois, le RN est confiant dans la capacité de mise en œuvre rapide grâce à un nouvel algorithme de traitement des candidatures pendant le mois de juillet.

En outre, face au déficit de places dans certaines formations, le parti envisage des mesures d’urgence telles que l’affectation par les recteurs d’académie dans des établissements de proximité. Chudeau évoque également la nécessité de construire de nouvelles infrastructures universitaires pour répondre à la demande croissante.

  • Suppression de Parcoursup pour réduire la pression sur les étudiants.
  • Introduction d’un examen plus sérieux en fin de cycle.
  • Utilisation d’un algorithme pour l’affectation des étudiants fin juillet.
  • Construction de nouvelles universités pour accueillir tous les bacheliers.

La réforme proposée par le RN pour le baccalauréat pourrait représenter un changement significatif dans la manière dont les jeunes Français abordent leur passage vers l’enseignement supérieur. En restaurant la dignité et la pertinence de ce diplôme, le parti espère non seulement améliorer le niveau éducatif mais aussi rendre les études supérieures plus accessibles et équitables pour tous.

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