Une conférence mitigée pour l’Ukraine en Suisse
Une conférence en Suisse qui laisse l’Ukraine avec espoirs et incertitudes : les détails révélés
Les promesses des grandes puissances
Lors de la récente conférence sur la paix en Ukraine, qui s’est tenue en Suisse, des engagements notables ont été pris par des acteurs majeurs de la scène internationale. La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a annoncé une aide substantielle de 1,5 milliard de dollars destinée à soutenir l’Ukraine dans ses besoins humanitaires et énergétiques. Cette annonce fait suite à celle du G7, qui a promis un crédit impressionnant de 50 milliards de dollars à Kiev, garantissant le remboursement grâce aux actifs russes gelés.
La conférence a également souligné l’importance cruciale de restaurer l’intégrité territoriale de l’Ukraine, de sécuriser la navigation en mer Noire, de protéger la centrale nucléaire de Zaporijjia, et de résoudre le problème des 20,000 enfants ukrainiens enlevés. Ces engagements montrent un front uni pour soutenir l’Ukraine contre l’agression russe, bien que certains pays dits du “Sud global” aient montré peu de soutien politique.
La recherche d’un soutien plus large
Le principal objectif de Kiev durant cette conférence était d’élargir sa base de soutien international, qui reste largement occidentale. Toutefois, cette tentative n’a pas pleinement réussi. Des pays comme le Brésil et l’Afrique du Sud, ayant des liens étroits avec Moscou, n’ont envoyé que des ambassadeurs, témoignant ainsi d’un soutien tiède. De plus, Pékin a choisi de boycotter l’événement, son allié russe n’étant pas invité.
La présence de ces pays et leur niveau de participation reflètent les défis complexes auxquels Kiev doit faire face en cherchant à élargir son cercle de soutien. Malgré ces obstacles, la détermination de l’Ukraine à rallier un soutien international plus diversifié reste inébranlable.
Défis et refus
La conférence a révélé des divergences importantes, comme l’illustre le refus de l’Arabie Saoudite et de l’Inde de signer la déclaration finale. Ces pays, prônant un non-alignement traditionnel ou ayant récemment renforcé leurs liens diplomatiques avec Kiev, ont posé des conditions pour leur engagement plus profond. Cette situation met en lumière les difficultés de Kiev à obtenir un consensus total sur sa stratégie de paix.
En dépit de ces défis, certaines nations ont montré leur compréhension des enjeux globaux posés par l’invasion russe, comme le Kenya qui reconnaît la menace que cette situation pose à la stabilité internationale. L’interaction de ces diverses perspectives souligne la complexité de la diplomatie mondiale en temps de crise.
- 1,5 milliard de dollars d’aide américaine pour l’Ukraine
- 50 milliards de dollars de crédit promis par le G7
- Enjeux de sécurité en mer Noire et à Zaporijjia
- Le défi de rallier un soutien global plus vaste
- Refus de certains pays de signer la déclaration finale
Cette conférence, bien que marquée par des réussites certaines, expose les réalités d’une Ukraine en quête de soutien dans un monde divisé. Les promesses de soutien financier et politique sont là, mais l’élargissement de la base de soutien reste un défi majeur. Chaque pas vers la paix, même timide, est un pas qui compte dans la quête d’une résolution durable pour l’Ukraine et pour la stabilité mondiale.